En tant que tel, l’homme a été condamné à une amende et accusé de n’avoir aucune assurance, aucune taxe et aucun permis pour conduire le deux-roues motorisé. Au tribunal, Dos Santos a fait valoir qu ‘«une fois, un vélo était toujours un vélo», affirmant qu’il avait acheté le vélo modifié à un livreur qui avait lui-même effectué les modifications. C’était un «moteur de souffleuse à feuilles» qui était faible, a-t-il dit, et qui ne pouvait fonctionner que si vous pédaliez. Il n’était pas non plus assez puissant pour conduire le vélo à grande vitesse.
Dos Santos a affirmé qu’il supposait qu’il n’avait pas besoin d’un permis ou de payer une assurance, car son engin était encore un vélo. Le juge l’a mis droit: sa moto avait une manette des gaz et ne pouvait fonctionner qu’avec le moteur. De plus, un moteur de 50 cm3 développe 2,7 ch, ce qui lui permet de rouler à une vitesse considérable. C’était techniquement un véhicule à propulsion mécanique, ou Monospace, et à ce titre, exigeait un permis de conduire, une assurance et une taxe.
Il y a une fin heureuse à l’histoire: Dos Santos a reconnu qu’il avait tort et qu’il conduisait illégalement un monospace. En retour, le juge a annulé les frais d’assurance et de taxes, lui infligeant une amende de seulement 100 € (84 $) pour n’avoir pas de permis.
La leçon ici est que, si vous attachez un moteur à votre vélo, il y a de fortes chances que ce ne soit plus un vélo aux yeux de la loi.